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La tradition Bouddhiste

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Les méditations Tonglen

L’espace laissé vacant après que l'on ait pris sans remplacer, se nourrit de nos démons intérieurs en alimentant nos peurs...

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La voie du juste milieu

Il y a 2500 ans, dans le Nord de l’Inde naissait Siddhârta Gautama, celui qui deviendra Bouddha...

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L'éveil de Bouddha

Au départ, le Bouddha a cherché une réponse à la souffrance. Énormément protégé dans le début de son existence...

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Les 4 nobles vérités

et l'octuple sentier...

Chaque pas sur le chemin de Bouddha demande la pratique d'une vision intérieure...

Méditations Tonglen
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Les Méditations Tonglen

 

L’espace laissé vacant après que l'on ait pris sans remplacer, se nourrit de nos démons intérieurs en alimentant nos peurs et nos angoisses. C’est pourquoi l’écologie ne concerne pas uniquement les dégradations matérielles, mais aussi les failles spirituelles. TONGLEN, est un hymne à l’éveil et au retour de la lumière.

Les méditations Tonglen sont des Méditations très anciennes issues du bouddhisme tibétain qui viennent travailler sur l’Amour altruiste, la compassion, la joie et l’équanimité. Elles sont issues d’une pratique dite : Lo Djong qui signifie "entraînement de l’esprit".

La première chose : TONGLEN veux dire donner le bonheur (Tong) et prendre la souffrance d’autrui (glen) ; prendre la souffrance et donner le bonheur dans un mouvement de transformation. C’est ce que nous allons travailler à travers l’inspire et l’expire ! On inspire la souffrance TONG et en passant par l’expire et la voie cardiaque, on transforme et on donne le bonheur….

L’idée est d’agrandir notre vision altruiste du monde qui nous entoure en partant de Notre Intérieur.

Comment à l’intérieur je peux changer les choses pour qu’autour, autre chose puisse rayonner ? Pour cela un outil privilégié : la Méditation

 On inspire la souffrance et en passant par le cœur elle se transforme en félicité. C’est toute une technique d’Inspire et d’Expire pour nettoyer et aller RAYONNER SANS AUCUN JUGEMENT…

Tonglen va permettre d’aller à la rencontre de nos poisons avec beaucoup d’amour de douceur, permettant d’élargir notre vison Altruiste du monde, de ce qui nous entoure Animal, Minéral, Végétal; nous guidant sur les chemins de notre introspection vers la lumière : Comment puis-je changer les choses pour que quelque chose puisse rayonner autrement autour de moi…

 

Tonglen nous interpelle sur nos relations intimes avec : L’amour Altruiste, La Compassion, La Joie, L’Équanimité (l’impartialité)… Travailler sur l’un permet de travailler sur l’autre. Purifier l’un, c’est purifier tous les autres pour prendre la place de l’ignorance. Nous sommes tous composés de poisons, nous avons tous en nous des parts d’ombre et des parts de lumière. Tonglen va nous aider à travailler sur 5 poisons que sont : l’attraction (désirs, avarice, possessions), la répulsion (peur, colère, haine), l’orgueil, la jalousie et l’ignorance, et qui sont à l’intérieur de nous et aussi à l’extérieur. Toute cette palette est déclinable à l’infini, (on dit que pour chaque palette il y a 21000 points de caractère). En travaillant sur ces poisons qu’on identifie à l’extérieur de nous mais qui, bien souvent, sont à l’intérieur, on passe notre vie à affiner nos ressentis, quelques soient nos pratiques… L’idée est " comment je peux être bien là tout en continuant à gratter, à explorer ma matière en conscience avec une observation altruiste. Tonglen va nous permettre d’aller rencontrer toutes ces facettes avec amour et douceur. Travailler l’ignorance, c’est regarder le centre du monde avec le regard d’une mère complètement éperdue d’amour. Nous avons tous en nous, dans le cœur de nos cellules, cette possibilité face à la bêtise, à l’ignorance. L’étude de L’amour Altruiste, La compassion, La Joie, L’Équanimité (l’impartialité) chacune va nous ramener à ce centre. Tous les grands maitres ont essayé de nous transmettre ça. C’est très important quand on a cœur de s’occuper des autres... Il est donc recommandé de revisiter tout ça et d’aller le travailler.

Sentiment d’impermanence des choses, mais conscience qu’elles sont là ! ce qui évite de se juger ! Si la culpabilité n’est pas de mise chez les Orientaux, la responsabilité est en notre conscience ; ce qui veut dire que toutes mes pensées, mes actes ; tout va entrainer quelque chose dans une relation de cause à effet. C’est-à-dire que dans tout ce que je vais dire, tout ce que je vais transmettre, dans chaque acte du quotidien, comme par exemple faire la cuisine, le jardinage ou autre si je suis en colère je vais transmettre un poison. Or, si je suis détendu mes actes engendreront un autre résultat… tout sera meilleur car rempli de joie et d’amour tel un engrais… et vibrera à un niveau plus élevé !

L’idée est de revenir à l’instant de la première fois quand l’âme s’est incarnée en notre corps moment d’amour unique et total ; d’être relié à tout ça le plus possible pour s’en nourrir. Or, soit on est dans le donner « à fond » et on s’épuise jusqu’à l’infini de nos possibilités ; soit on est dans le prendre des clients « vampires » et ces gens bouffent notre énergie (parce qu’on donne prise à ça…aussi)… l’idée est donc d’être le plus tranquillement possible rempli et d’être dans ce donner /recevoir constant. Que l’équilibre soit le plus juste possible. Tonglen s’associe à ce mouvement naturel qu’est la respiration qui est la base de la vie. La vie a besoin de ça… Tonglen permet à l’énergie de vie de circuler et à l’être humain d’être dans ses fonctions optimales…

C’est une visite profonde de nos colères :

  • Soit j’en veux à mort à tous ceux qui m’entourent parce qu’on a tous cette capacité à en vouloir à la terre entière, parce qu’on n’est pas bien… qu’on se gargarise de soi et qu’on s’auto-flagelle.

  • Soit la joie va nous aider à travailler là-dessus… parce que la joie c’est travailler sur la gratitude, et la gratitude c’est travailler sur tout ce qui est la jalousie, l’envie, la colère, la peur…

 

La joie nous éloigne de cette capacité à ne pas être réjoui du bonheur des autres. La jalousie, l’envie nourrissent la colère, la haine, tout ça……. C’est de l’ignorance ! Qui nous empêche d’ouvrir le cœur à l’amour. La joie c’est de se réveiller tous les matins et dire :"Merci je suis en vie, j’ai un toit et je suis en santé…"

C’est très malsain, même si en apparence ça fait du bien de se plaindre car on s’éloigne de la joie, on tombe dans une vibration basse qui se nourrit de colère, de haine… et là on est dans l’incapacité d’être dans l’amour pour les autres, on rejette donc Tout sur les autres. Or, dans ce marasme on se retrouve dans l’incapacité à s’aimer et cela se manifeste à chaque instant…

La joie travaille sur la jalousie (liée à la notion de place sociale), l’envie (la jalousie et l’envie sont liées à la comparaison à l’autre), la gratitude ! Être dans la gratitude c’est accepter ce qui se passe à chaque instant… Quand on est dans l’ignorance et qu’on en veut à la terre entière c’est qu’on s’en veut à soi : il faut regarder de l’intérieur… il y a souvent une colère contre soi-même liée au manque d’amour…

Qu’est ce qui m’éloigne de la joie ?

Soyez rempli de gratitude pour vous-même et il n’y a que vous qui avez la possibilité de vous mettre dans la joie… c’est à vous d’appuyer sur le bouton.

Réflexion : Quel est le bénéfice que j’ai à me plaindre ? Réjouissez-vous de ce qui se passe à chaque instant…

L’amour altruiste, c’est rencontrer les causes du bonheur, c’est un amour totalement désintéressé, le désir du bien d’autrui sans aucun désir pour soi.

La compassion "Puisse tous les êtres être heureux, libérés de la souffrance, la reconnaître et en comprendre les causes." On souhaite toujours que l’autre ne soit plus jamais malheureux mais qu’il puisse comprendre, reconnaître observer les causes de sa souffrance. Je ne prends en aucun cas la souffrance de l’autre. Je l’observe, je suis rempli d’amour et de compassion… je peux juste lui tendre les mains mais ce n’est pas moi qui vais faire le « boulot » à sa place… La compassion c’est le Pardon. Et pour pouvoir pardonner il faut comprendre la cause sans aucun jugement. C’est comprendre que tous les êtres sont dignes de respect et d’attention sans aucune distinction. C’est se reconnaitre, se pardonner ; Ces prises de conscience travaillent sur le besoin de possession, les soucis d’estime de soi afin d’éviter de sombrer dans la fausse compassion. C’est laisser les autres vivre leurs expériences sans jouer les sauveurs. « Chacun a à vivre ce qu’il a à vivre. ». Si l’on part du principe qu’il n’y a que moi qui me fait du mal, j’ai donc aussi la possibilité de me faire du bien…

 

L’Équanimité (aucun jugement) c’est un travail sur la discrimination. Nous allons travailler ici sur l’orgueil dans tous ces états de supériorité de discriminations raciales, sexuelles, religieuses etc. Sur les violences physiques, intellectuelles et vis-à-vis de toutes les espèces... Si on est en équanimité en nos esprits (dans mes pensées) on l’est dans nos actes. Plus on évolue, moins on est dans le jugement ! plus on avance, plus de nombreuses choses viennent nous déranger…  Les autres le sentent et viennent jouer se confronter et chercher le bâton… Or comme nous sommes plus lucides, on voit à ce moment-là les jeux des uns et des autres… Confronté à ça on peut très vite tomber dans de la discrimination… On peut également ne pas donner son aval et dire « stop tu dépasses les limites » mais pour être dans cette justesse il faut travailler sur ça ! et régler ses problèmes de reconnaissance et d’estime de Soi.

 

Il y a là un gros travail de conscience, de vigilance… le travail que propose Tonglen est à mon sens un travail indispensable quand on se veut chercheur de lumière en démarche spirituelle. Puissiez-vous toujours être Heureux et plus jamais Malheureux !

Puissiez-vous restez le plus possible dans des pensées lumineuses…

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L'éveil de Bouddha

L'éveil du Bouddha

 

Au départ, le Bouddha a cherché une réponse à la souffrance. Énormément protégé dans le début de son existence, il a découvert tardivement la souffrance, la maladie et le vieillissement. Il décide alors d'aller visiter les Grands Maîtres de son époque qui lui préconisent une méditation de concentration élevée. C’est insuffisant pour lui ! Il atteint très vite un haut niveau et la souffrance est toujours là ! Il se tourne alors vers la voie de l’ascétisme qu'il suit pendant 6 ans pour réaliser qu'il n'arrive pas à sublimer la souffrance.

Un jour, assis devant une rivière, il voit passer une barque avec 2 hommes qui discutent sur la façon de tendre les cordes d'un luth, si elles sont trop tendues elles cassent, si elles sont trop molles le son n'est pas beau... Il prend alors conscience d'avoir trop tendu les cordes de son palais et découvre la voie du juste milieu. Il va se laver, manger et se poser au pied d'un arbre en se disant : « maintenant je ne bougerai plus jusqu’à la résolution de mon problème ». C'est ainsi qu'il trouva l'éveil ; une réponse qu'il formulera en 4 vérités qu’il nommera : « la mise en mouvement de la Roue du Dharma » et qu'il transmettra à ses disciples et amis ascètes. Il y énoncera 4 vérités qui viendront à nous sous le vocable: les 4 nobles vérités.

Les 4 nobles vérités
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Les 4 nobles vérités et l'Octuple sentier

 

Chaque pas sur le chemin de Bouddha demande la pratique d'une vision intérieure jusqu'à ce qu'elle fasse partie de notre vie quotidienne. Chaque pas sur l'octuple sentier qui suit les 4 nobles vérités est une pratique douce sans brutalité qui vise à mettre fin à nos insatisfactions. Ce chemin que nous allons effleurer, nous a été dessiné il y a 25 siècles par le Bouddha dont les enseignements nous sont parvenus à travers ces pratiques de l'octuple sentier qui nous disent :

  • La souffrance est à comprendre,

  • elle a une cause à voir clairement,

  • si on déracine la cause, on ne cause plus de souffrance

  • Comment faire pour déraciner la cause ?

Afin de répondre à ces vérités, il émet alors 8 points qui seront nommés l'Octuple Sentier et seront 8 domaines d’entraînement de l'esprit qui aboutiront au déracinement de la souffrance.

Cet octuple sentier est un chemin d’entraînement de l'esprit dont la particularité est de faire travailler tous les domaines de nos comportements au quotidien, la méditation emmenant la sagesse.

  • Le comportement juste inclut la juste parole et des moyens d’existence juste.

  • La partie méditation comprend l'effort juste, l'attention juste pour une concentration juste permettant la mise en lumière sur tout ce qui se présente sur nos chemins.

  • La partie sagesse est la pensée juste et la compréhension juste, la liberté du désir de l'ignorance et notre propre compassion pour notre ignorance et celle des autres.

  • La parole juste est une parole vraie car on s'engage dans la voie du Dharma et cette vérité est liée à une éthique vertueuse envers Soi et les autres. Nous naissons avec une hache dans la bouche et celui qui l'utilise se pourfend lui-même. La parole juste passe par le plaisir et la sagesse de l'expression

  • L'action Juste est liée au respect de la vie, en observant une véritable révérence pour cette vie ; Elle inclut bien sûr de ne plus tuer et de respecter la propriété d'autrui ; Elle inclut la juste attention pour tout ce qui nous arrive et est liée à nos sens.

 

J'ai choisi de conserver ce mot « juste » qui peut paraître répétitif mais c'est ainsi qu'il est présenté dans les textes. Les discours de Bouddha ayants été transcrits en pali. A Ceylan on comptait 20 écoles d'enseignement sous le titre : Enseignement des Anciens

« Juste » utilisé ici est un mot d'origine Pali qui veut dire parfait. Or, la perfection n'est pas de notre monde, il faut donc se rapporter à une notion d'équilibre.

Bouddhisme
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Bouddhisme : la voie du juste milieu
 

Il y a 2500 ans, dans le Nord de l’Inde naissait Siddhârta Gautama, celui qui deviendra Bouddha, "l’éveillé".

Son père était un roi, où du moins le chef du clan des Shakyas. A sa naissance, une prédiction annonça qu’il serait soit un grand roi, soit un grand sage. Son père mit tout en œuvre, pour qu’il soit un grand roi, il reçut donc une éducation guerrière et intellectuelle complète. Danseuses, chasse, percepteurs l’occupent alors totalement. Marié à Yasodhara, fille d’un monarque voisin, il en aura un fils.

Mais tout cela ne fait pas son bonheur, Siddhârta regarde le monde. La souffrance, la maladie, sont autant de déchirements pour lui qui ne vit que de futilités.

Une nuit, il s’enfuit, coupe sa longue chevelure quitte ses vêtements de luxe et s’en va à la quête de l’existence pour essayer de toucher sa vérité. Il a alors trente ans. Pendant des années sa vie, est à l’écoute des philosophies, il jeûne, pratique les techniques du yoga, sans que cela n’apaise sa soif. Il décide alors de s’enfermer dans une grotte et d’y méditer, jusqu’à découvrir le pourquoi et l’essence des choses, se nourrissant d’une graine par jour.

Squelettique, halluciné il sort de sa grotte pour aller mourir à la lumière du grand jour. Il se traîne ainsi jusqu’à un grand arbre dont il s’adosse aux racines. Et là, il entend un maître de musique qui dit à ses élèves : "Pour qu’un luth fasse de la bonne musique, il faut qu’il soit bien accordé ; si les cordes sont trop lâches, le son est mou, si elles sont trop tendues, il est discordant. Il faut trouver la vibration juste".

A ces paroles, le visage de Gautama s’illumine. Il réalise qu’elles retranscrivent sa vie. Il comprend que la vérité est dans l’équilibre des forces et découvre ainsi le premier principe de ce qui deviendra le Bouddhisme : "la voie du juste milieu".

Le corps et l’esprit doivent être harmonieusement accordés pour donner le juste mouvement, la juste vibration, afin de rayonner tout autour. Une nouvelle vie d’enseignements auprès de ceux qui le désiraient, commence dans ce qu’il nomma "le Noble Chemin". Elle était composée de huit préceptes nommés "l'Octuple sentier" faits de justesse et de méditations. Il quitta notre monde à quatre-vingts ans.

Une nouvelle philosophie était née.

Les hommes ne purent s’empêcher d’en faire une religion....

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